Tours accuei­lle du 18 au 20 nove­mbre, la deuxième édition de la bi­ennale Eurogusto. Cette déclinaison européenne du mouve­ment Terra Madre qui regro­upe des « co­mmunautés de nourri­ture », base d’échanges multiformes entre paysans, gas­tronomes, cuisiniers, sci­entifiques. Sans bruit, cette inte­rnati­onale aty­pique est très concrète­ment – par le so­utien aux producti­ons de produits de qualité, par le co­mmerce équitable, par le renouve­lle­ment de la ruralité, par ci­rculation des expéri­ences alte­rnatives - un puissant levier de rési­stance à l’indus­tri­alisation de l’alimentation et une des nurse­ries de réinvention de la démo­cratie. Pour éclairer cette démarche, il nous a paru utile de publier le discours d’ouve­rture de Carlo Pe­trini, fondateur de Slow Food et de Terra Madre, lors de l’asse­mblée plénière de Terra Madre, à Turin, le 23 octobre 2008. Le pro­pos sonne comme une refondation de nos repères fondamentaux. (Titre et inte­rtitres de la rédaction).